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 blowin' in the (fucking) wind »JAZZ'

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Joan M. Page
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Joan M. Page
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blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Vide
MessageSujet: blowin' in the (fucking) wind »JAZZ'   blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Icon_minitimeMer 20 Oct - 15:07

blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Kristenstewart001

blowin' in thewind

«Salut les amis rebelles! Nous sommes le dimanche 15 septembre 2010, il est 8 heures pile, la température moyenne est de 10 degrés dans toute la France, un matin frisquet qui vous fait regretter les vacances, pas vrai ? Alors on se réchauffe avec Neon Angels On The Road To Ruin, des Runaways !»

No one here gets out alive, pushing power in overdrive, cobra kings wet and wild, love the devil thats in your smile. Le son pourrit de sa radio de poche était décidément insupportable. Encore dans son lit, la tête enfouie dans l'oreiller sous lequel était planquée sa radio, Joan soupira. Le son était au minimum, elle entendait à peine les paroles de Cherry Currie et la guitare de Joan Jett. Mais la musique lui remontait le moral. Un peu, au moins. Et la mettre au minimum lui évitait de se la faire confisquer. Plusieurs élèves s'étaient déjà fait attraper ordinateur portable, iPhone et autres joujoux électroniques. Et Joanny ne tenait pas tellement à allonger la liste.
Finalement, repue de pur son californien, elle se releva, écarta les couvertures bleues ciel qui constituaient son lit, passa la main dans ses cheveux et s'assit en tailleur sur son pieut. Regarda le papier peint blanc qui faisait des bosses à certains endroits du mur, les lits vides de ses camarades - elles s'étaient levées une demi-heure plus tôt et n'avaient pas pris la peine de faire leur lit - et enfin l'horloge, dont on distinguait les aiguilles noires dans la semi-pénombre de la pièce. 8 heures et quart. Joan n'avait plus sommeil, pas plus qu'elle n'avait envie de traîner au lit toute la matinée - de toute façon les profs la sortiraient à grands renforts de coups de pieds dans le derrière de la maison, alors... C'était leur délire du moment, aux membres de l'équipe enseignante. Ne pas donner trop de travail aux élèves, les obliger à sortir le plus souvent. Pour les habituer à leur nouvel environnement paraissait-il. Mouais. Joanny n'avait pas encore trouvé ce qu'il y avait de si intéressant en des vaches dans une prairie mais bon... Elle devait avouer qu'elle n'avait pas vraiment cherché à découvrir l'endroit où elle passerait certainement le reste de sa scolarité, si les services sociaux n'avait pas pitié d'elle et la renvoyaient dans la civilisation. Dans un coin moins paumé. Là où il y aurait du réseau, par exemple...
L'adolescente se leva, attrapa une serviette de douche, un soutient-gorge, une culotte et du gel douche, qui étaient entassés sur sa valise sans le moindre soucie d'ordre et parti d'un pas lent vers la salle de bain de la chambre. C'était une douche toute simple, une sorte de galette métallique d'où sortait en crachotant l'eau chaude, un bouton où appuyer pour faire sortir l'élément aquatique et un simple tuyau pour relier les deux. On ne pouvait pas régler la chaleur de l'eau bien sûr.

Une douche est certainement le meilleur moyen de se réveiller. Ainsi, après avoir fait couler pendant une demi-heure et avoir été assurée que d'eaux chaude dans le ballon il n'y avait plus, Joanny se retrouva au milieu de la chambrette, nue comme un ver et se tortillant pour essayer d'enfiler ses sous-vêtements qui collaient avec insistance sur sa peau humide. Tant bien que mal, elle enfila un jean neige dans les tons gris-gris pâles, un haut blanc décolleté, des chaussettes quelconques, une petite chemise légère à manche courte à carreaux bleu foncé et ses vieilles Doc Martens grises. Elle avait une dégaine d'enfer, soit. Limite grunge. Mais avec l'arrivée de l'automne, personne ne savait réellement comme s'habiller.
Elle attrapa sa guitare électrique d'un main, pris une pomme qui traînait sur sa table de nuit de l'autre, et sortit tranquillement de l'internat, sans croiser âme qui vive dans les couloirs. Les autres élèves étaient certainement partis faire je-ne-sais-quoi dans les prairies environnantes. Tiens, en y réfléchissant bien, Joan n'avait encore pas réellement parlé à un élève. Certes, quelques têtes brûlées avaient tentés de faire connaissance avec elle dans le bus qui les avait emmenés ici, mais elle les avait repoussés sans ménagement, la fureur du départ dans un trous perdu eclipsant le peu d'éducation qu'elle avait. Elle regrettait à présent. Il était souvent plus agréable de traîner à deux que tout seule. Enfin, tous étaient dans le même bateau, ça pourrait certainement aider à lier des liens.
La double porte d'entrée de l'internat donnait sur une sorte de jardinet. Un chemin de terre conduisait vers un minuscule village qu'on apercevait au loin. Au hasard, Joan marcha dans cette direction. On leur avait fait visiter le coin hier, mais elle n'avait à vrai dire pas retenu un seul mot, toute occupée qu'elle était à s'apitoyer sur son sort. Mais apparemment, faire confiance à son instinct était bénéfique : elle se retrouva bientôt assez loin de l'internat pour ne pas être dérangée et assez proche pour rentrer rapidement si la campagne française la gavait.
Elle s'écarta du chemin pour s'asseoir sous un pommier, cachée derrière un buisson, s'assit sur une motte de terre qui était en face de l'arbre, fouilla dans la poche de sa chemise, en tira victorieusement une clope, l'alluma, la porta à ces lèvres. Elle était seule, au milieu de nul part, une clope au bec, une guitare posée sur ses jambes.
Tranquille.
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Jazmine P. FevrierJazmine P. Fevrier
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MessageSujet: Re: blowin' in the (fucking) wind »JAZZ'   blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Icon_minitimeSam 18 Déc - 2:13

blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' 0002z6s4
Don't worry, be hippie <=" Bullshit! "

Faibles rayons de soleil. Brise d'air. Pleine nature. Instant Fugace. Calme et tranquillité...Tintements stridents de bracelets! Divers, variés, multicolores, bariolés...ils recouvraient ses poignets d'une manière tellement chargée que l'on pouvait se demander comment elle faisait encore pour les soulever. Ils tintaient, tintaient et retintaient à chaque mouvement de la jeune fille, tuant ainsi le « maigre » silence qui régnait aux alentours. Ça tombait bien...Jazmine détestait le silence!
Elle, elle aimait les cacophonies des grandes villes. Elle aimait leur air pollué....leurs passants aigris, leurs embouteillages incessants, leurs métros bondés...ainsi que toutes les autres incommodités qui leur étaient liées.
La jeune femme sortit son portable, regarda son écran, soupira et le rangea de nouveau...pour la cent quarante sixième fois de la matinée. Pourtant elle ne se décourageait pas. Elle en était persuader: Elle avait bel et bien réussi à capter durant la visite de la veille ! Où?..quelque part! Si elle s'en était souvenue, serait-elle là à arpenter les alentours de long en large ? Les yeux rivés sur son téléphone elle gardait l'espoir qu'au détour d'un arbre, d'un caillou, d'un brin d'herbe, tout ce que la fatalité voulait bien lui accorder, apparaisse la plus petite, la plus minuscule barre GSM...Ce qui semblait tenir du miracle au stade où elle en était!
Non vraiment, c'était dans ce genre de situation qu'elle se rendait compte à quel point elle aimait sa vie de citadine. Le retour à la nature, le grand air, les oiseaux qui faisaient cui-cui etc...Elle était définitivement beaucoup trop superficielle pour tout ça! Les champs de blés? Ils finissaient en céréales dans son bol le matin. Les vaches? Le sac à main en cuir qu'elle s'était offert récemment avait été un très bon investissement. Les fleurs? Il y avait un fleuriste juste en bas de chez elle.
Alors d'accord elle était pour le changement, l'innovation, les découvertes...mais se faire « expatrier » en pleine campagne, wah! Quelle idée sublime! Vraiment! Chapeau! Comme si vivre le remake de la petite maison dans la prairie allait les transformer ses congénères et elle en gentils petits agneaux bien vertueux. Ben voyons...et la vierge en 3D, c'était pour quand? Jazmine n'avait jamais été d'un grand pessimisme...mais elle en était persuader, cette expérience était tout bonnement vouée à l'échec! La preuve était qu'en moins d'une journée, toutes les règles sans exceptions avaient été violée au moins une fois . Un parfait exemple: Le couvre feux était à vingt-et-une heure tapante n'est ce pas? Alors pourquoi diable à vingt-trois heures et dix-sept minutes exactement s'était-elle retrouvée à partager une bouteille de manzana dans les bois, avec certains de ses camarades? Mystère...
Bon, certes, peut-être qu'accepter des les rejoindre n'avait pas été l'une des meilleurs idées qu'elle ai eu...mais comment aurait-elle pu prévoir qu'elle se retrouverait aux aurores à traire une chèvre??? Sale bête!
Elle comprenait maintenant pourquoi à l'époque où toutes les petites filles voulaient faire vétérinaire, elle ne supportait que la vue des peluches. Soyons claires: elle, n'avait rien contre les animaux-c'était beaucoup trop dangereux d'avoir la P.E.T.A comme ennemi ces derniers temps-...c'était les animaux qui la détestait. Et magnifique ironie du sort, elle se retrouvait à vivre entourée de ferme. Ça ne faisait désormais plus aucun doute désormais: les cieux s'étaient ligués contre elle!
Mais bon, si elle suivait cette logique, avec la poisse qu'elle avait (ou la chance),elle finirait par se faire virer en moins de temps qu'il n'en fallait. C'était obligée! Limite nécessaire à ce stade là. En effet, en moins de vingt-quatre heures passées au beau milieu de nulle part, la seule conclusion qu'on pouvait tirer sur elle était que la vie à la campagne ne lui allait pas, mais vraiment pas du tout. Les traits tirés et fatigués, le regard charbonneux à cause de l' eye-liner (Essayez de vous maquiller alors que vous dormez à moitié debout, vous verrez si c'est facile!) ne faisait ressortir que ressortir les horribles cernes qu'elle n'avait même pas pris la peine de camoufler. Vêtue d'une veste en jean, d'un T-shirt XL à imprimé qui faisait office de robe, de collant résille noir et d'une vielle paire de godillots, on aurait dit Barbie version péripatéticienne...ou défoncée, au choix.
Bon, peut-être -voir surement- était-ce plus le fait de n'avoir dormi que quatre heures cette nuit (2h30-7H30) qui la mettait dans un état aussi pitoyable, mais franchement, admettre que c'était sa faute était nettement moins intéressant que de tout mettre sur le dos des autres! Tant qu'à râler, autant le faire bien!!!
Jaz' poussa un deuxième soupir avant de plonger sa main dans sa poche. Par pour en sortir son portable cette fois mais en espérant tomber sur quelque chose de sucrée: Barre de chocolat, sucette...n'importe quoi aurait fait l'affaire. Elle avait juste besoin de glucose (et de colorants, conservateurs, arôme de synthèse etc...) pour ne pas plonger dans un profond état d'apathie. Mais finalement, ce fut une blonde qui apparut dans sa main...bon bah...ça aussi ça allait faire l'affaire!
Sans plus réfléchir, elle porta la cigarette à sa bouche avant de se rendre compte qu'elle n'avait rien pour l'allumer. Un mini-vent de panique s'empara alors d'elle: Ah non! C'était soit du sucre, soit une clope...mais vu l'état dans lequel elle était, elle ne pourrait pas survivre sans l'un ou l'autre. Le rapport entre les deux? Aucun, elle en avait besoin, c'était tout ce qu'il y avait à dire.
La jeune fille se mit à tourner la tête de tous les côtés à la recherche de quoi que ce soit qui aurait pu l'aider, et là: Oh,joie, oh miracle !
«  !!  » Lançat-elle avant de se diriger précipitamment vers la fumeuse qui se tenait adossée quelques mètres plus loin.
« Hey, heum, salut, désolée de te déranger, mais t'aurais pas du feux s'teuplait?? »
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Joan M. Page
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MessageSujet: Re: blowin' in the (fucking) wind »JAZZ'   blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Icon_minitimeLun 27 Déc - 21:48

    Il est étrange parfois de voir à quel point l'absence de présence comme la présence elle-même peuvent toute deux être désagréables. Quelques secondes plus tôt, Joan était tranquille, assise au milieu de la prairie, entourée des fleurs, des papillons, tout ça. Et puis, quelques secondes plus tard...

      JAZMINE ▬ Hé !!


    Sur le coup, elle sursauta, rouvrit les yeux et chercha précipitamment du regard la source de cette voix. Elle détestait se faire surprendre ainsi. La voix provenait d'une jeune fille, de son âge certainement. Elle ne savait rien d'elle, mis à part qu'elle était une des élèves envoyées en pension ici - elle l'avait vue dans le car qui conduisait les élèves vers ce goulag bucolique. Elle releva d'un coup sec le menton, invitant ainsi la jeune fille à continuer à parler. Même si elle se faisait une petit idée de sa future demande.

      JAZMINE ▬ Hey, heum, salut, désolée de te déranger, mais t'aurais pas du feux s'teuplait??


    Elle en était sûre La jeune fille, d'après le peu que Joan avait vu d'elle, traînait avec une bande de fouteurs de bordels, une sorte de bande de jeune totalement cons, totalement défoncés, totalement marrant aussi. Si les gens dans son genre l'amusaient, Joanny avait toujours pris garde à ne jamais se mêler à des jeunes comme ça. Elle avait mieux à faire à son goût. Et puis, sa guitare lui prenait pas mal son temps libre.
    De la poche de son jean, elle sortit un vieux briquet, en bois brun verni et les parties métalliques couleur or. Un très joli petit machin qu'elle avait volé il y a six mois à un petit bourge qui avait été naïf quant à la protection de ses poches. Elle le lança à la fille, qui le rattrapa au vol et alluma tout de suite sa clope. Joan sourit. Elle avait l'impression de sauver une vie de l'égarement social. Et puis, ses paroles vinrent naturellement. Voyons, elle était seule au milieu de la nature, dans un bled qu'elle ne connaissait pas, avec une fille de son âge; elle ne pouvait laisser passer une telle chance de nouer des liens et d'échapper à la monotonie du coin qui ne tarderait pas à lui tomber sur la tronche. Elle se racla la gorge et demande d'une voix posée :

      JOAN ▬ T'es dans quel dortoir ? puis, se rendant compte que la jeune fille ignorait son nom, elle dit, moins sûre d'elle à présent - il n'était pas dans ses habitudes de lier des liens comme ça, avec des inconnus, et à force de se murer dans un silence marginal, elle avait peu à peu oublié comment on faisait pour engager une discussion : Moi c'est Joan, Joan Page. Je viens de Paname. Et toi ?

(désolée c'est très court :o)
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MessageSujet: Re: blowin' in the (fucking) wind »JAZZ'   blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Icon_minitimeVen 31 Déc - 14:31

Ô joie, ô bonheur, petit rayon de soleil au milieu des bouses de vaches, des...ouais euh...bon dans un sens, c'était pas non plus quelque chose de si exceptionnelle ! Elle était pas si terrible que ça, sa Lucky Strike. Mais bon, c'était sa dernière et elle en était sûre, après celle-là elle arrêterait! Certes elle avait dis la même chose quelques semaines auparavant, mais les conditions étaient différentes en ce temps là. En ce temps là...voilà qu'elle pensait comme une vieille rabougrie maintenant: il y avait quelque chose qui ne tournait définitivement plus rond dans sa tête.
Jazz regarda quelques secondes le briquet, poussa un sifflement admiratif avant de le rejeter à son envoyeuse.
-J'peux squatter là? Lançat-elle joyeusement. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il s'agissait d'une question puisqu'à peine ces mots étaient-ils sortis de sa bouche qu'elle s'asseyait déjà sans attendre la réponse. Techniquement, c'était ce qu'on appelait: Se taper l'incruste, et il fallait croire que la petite blondinette n'avait strictement aucune idée de ce que ces notions voulaient dire. Sans gêne? Un peu oui!
-T'es dans quel dortoir?
La blondinette tirait une bouffée sur sa clope lorsqu'elle entendit la question de la jeune femme à côté d'elle. Jazz se retourna vers elle la regardant avec un peu de surprise dans les yeux, tandis que cette dernière continuait.
-Moi c'est Joan, Joan Page. Je viens de Paname. Et toi ?
Jazz éclata alors d'un rire joyeux, entrecoupé de « Pardon!! » et de « J'suis désolée!! ». La situation n'avait rien de drôle en elle-même et elle avait bien conscience que son interlocutrice pouvait mal le prendre d'où les nombreuses excuses qu'elle essayait de prononcer avec peine.
Lorsqu'elle fût un peu calmée, elle redressa la tête, repoussant les cheveux en arrière.
-Désolée! Lança-t-elle la mine toujours aussi amusée. Ça n'a rien à voir avec toi! Enfin si mais...Arf, c'est compliquée, tu ne te souviens vraiment pas de moi ?
Demanda-t-elle la tête penchée vers la brune.
-Bah, après-tout, c'est normal, j'ai...j'ai pas un visage qui marque les esprits! On s'est croisée dans la chambre hier...j'sais plus trop ce que je t'avais demandé mais t'as pas eu l'air d'apprécier! Dit-elle dans un petit rire n'en revenant toujours pas de ce qui lui arrivait. T'as un putain de regard noire de la mort qui tue en tout cas!
Lança-t-elle avant de tirer une nouvelle bouffée sur sa clope et de se tourner précipitamment vers Joan de nouveau!!
-Euh, le prend pas mal, c'était un compliment hein? J'veux dire...T'en impose!
Ouais bon...tais-toi Jaz' avant de sortir une nouvelle connerie! Se dit-elle avant de pousser un petit soupire. Ouai, vraiment, il y a des fois où elle ferait vraiment mieux d'éviter de l'ouvrir. A croire que son cerveau ne lui servait strictement à rien. 'Fin bref...C'était pas totalement de sa faute non plus. Après-tout, c'était l'autre qui avait engagé la conversation.
-Ah au fait, j'ai pas répondue à ta question! Moi c'est Jazmine...mais tu peux m'appeler Jazz ou euh..bref, enfin appelle-moi comme tu veux! Continua-t-elle avec un petit sourire. Elle se complimenta intérieurement d'avoir réussis à se la fermer à temps. Elle n'allait pas non plus énumérer la liste des surnoms tous plus étranges les uns que les autres qu'on lui avait attribué depuis son arrivée au lycée. D'ailleurs, ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus eu à se présenter et elle ne pensait pas que ça allait changer avec le déménagement à la campagne. Après-tout, c'était toute la clique de McGo' qui avait été transféré. Et étant donné que tout le monde se connaissaient plus ou moins, les groupes s'étaient bien vites reformés et chacun avait repris ses petites habitudes. Il était donc légitime de se demander ce qu'une parisienne faisait au milieu d'une bande de fous furieux pareille...mais bon, il y avait une question qu'elle considérait comme beaucoup plus importantes et qui la tiraillait depuis bien plus longtemps!
-C'est une quoi? Lança-t-elle en direction de la guitare posée sur les genoux de sa coloc'.
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MessageSujet: Re: blowin' in the (fucking) wind »JAZZ'   blowin' in the (fucking) wind »JAZZ' Icon_minitime

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